Au secours je craque !

Vous savez très bien ce qu’il faut faire pour prendre soin de votre alimentation mais semblez vous « auto-saboter » par des craquages réguliers ?

Vous êtes plein(e) de bonnes intentions mais finissez toujours par vous jeter sur le(s) paquet(s) de chips et de biscuits.

Vous ne savez pas comment sortir de ce comportement qui est plus fort que vous ?

La première chose à savoir c’est que ce comportement n’est pas dû à un manque de volonté ou une quelconque incompétence de votre part ! Ce n’est pas de votre faute ! Vos craquages peuvent être dus à plusieurs mécanismes tant psychologiques que biologiques.

Voici 4 pistes à explorer pour comprendre et apaiser ces fameux « craquages » :

1. Nutrition suffisante et régulière

Une alimentation insuffisante ou irrégulière peut provoquer des fringales physiologiques qui vous poussent à manger de grandes quantités. Vérifiez que vous mangez suffisamment et régulièrement pendant la journée. Privilégiez les aliments qui nourrissent vraiment votre corps : fruits, légumes, céréales complètes, protéines et matières grasses de qualité. Veillez à maintenir votre glycémie stable en évitant de consommer de grandes quantités de produits sucrés, en composant des repas équilibrés et riches en fibres.

2. Équilibre hormonal

Certains déséquilibres hormonaux jouent sur les sensations de faim et de satiété ainsi que sur la régulation de l’humeur, tout ceci peut avoir un impact sur vos “craquages”.

Le cas de l’hyperthyroïdie qui augmente l’appétit est bien connu, mais d’autres dérèglements peuvent exister (insuline, neuromédiateurs,…). Certaines pathologies peuvent être à l’origine de ces dérèglements, comme par exemple le diabète de type 2, le syndrome métabolique, le syndrome des ovaires polykystiques etc. Un bilan médical peut donc être utile dans certains cas. L’alimentation peut aussi venir soutenir la production de certaines hormones et neuromédiateurs et contribuer à maintenir une glycémie stable.

3. Sortir de la restriction cognitive

Vouloir à tout prix contrôler son alimentation dans le but de perdre du poids ou de ne pas en prendre nous expose psychologiquement et physiologiquement à ”craquer” davantage! Apprenons la modération bienveillante au lieu de la restriction. Il s’agit de faire la paix avec son assiette et son corps, de manger de tout avec modération, de retrouver le droit au plaisir et de se laisser guider par ses sensations.

4. Régulation émotionnelle

Manger pour apaiser ses émotions est humain. Manger détend le corps, c’est physiologique !

Là où ça devient souffrant c’est quand manger est la réponse principale aux émotions. Heureusement, il est possible d’apprendre à réguler ses émotions sans avoir toujours recours à la nourriture. Si dans nos journées, des déclencheurs récurrents viennent « appuyer là où ça fait mal » et provoquer des réactions émotionnelles intenses, il peut être nécessaire d’apaiser certaines blessures qui sont à l’origine de ces réactions.

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Anne-Claire Vanden Hende

Diététicienne, sophrologue, praticienne en hypnose

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